Les plus de 600 entreprises italiennes impliquées photographient les difficultés et les opportunités générées dans les entreprises par la transformation numérique, un contexte dans lequel la gestion des personnes est de plus en plus centrale: pour 61% des répondants, le rôle clé sera couvert par la RH
La Transformation Digitale vue comme une formidable opportunité de remettre l’humain au centre des entreprises. C’est la photographie sans précédent et la perspective intéressante qui se dégage de la première édition nationale de la recherche «La transformation numérique dans la gestion des ressources humaines», en collaboration avec l’implication importante de plus de 600 entreprises italiennes.
«Avant d’être logiciel, applications, programmes et solutions, la digitalisation est la redéfinition des processus, la réorganisation des équilibres, l’introduction de nouveaux chiffres et rôles, l’évolution des compétences; dans ce contexte, si l’évolution technologique a toujours accéléré le changement, il ressort avec une grande clarté qu’elle impacte plus que proportionnellement sur l’amplification des compétences RH et définit ainsi son rôle de plus en plus stratégique dans l’accompagnement du changement. Cependant, nous sommes encore au début de la révolution, il y a beaucoup à apprendre et à mettre en pratique sur le front de la formation et du changement culturel “.
Il est désormais clair que toutes les entreprises poursuivent des voies de transformation numérique avec des intensités différentes, de l’innovation de modèle commercial à la numérisation pure des processus, et avec des approches différentes, de la mise en œuvre à l’expérimentation. . Pour éviter que la Transformation Digitale reste une pure “affaire technologique”, il est nécessaire de changer, en parallèle, la culture d’entreprise, le professionnalisme et le mode de travail. Dans ce contexte, la RH peut jouer un rôle important dans l’accompagnement du processus de transformation de l’entreprise tant qu’elle évolue. C’est ce qui ressort de nos recherches, nous redonnant ce qu’est et quel sera le rôle des RH pour répondre aux besoins des autres familles professionnelles pour accompagner le changement continu ». Voici le résultat de l’enquête approfondie, menée au premier trimestre 2018:
Leader RH du changement
De la recherche émerge de la prise de conscience que la RH devra de plus en plus assumer le rôle de leader, directement aux côtés du PDG, dans le processus de transformation numérique. Pour 61% des répondants, en effet, la RH devront assumer le rôle de leader du changement du futur. Un guide de plus en plus nécessaire, car, s’il est vrai que la prise de conscience de la nécessité de la transformation augmente et que pour 35% des interviewés il est clair que cela doit passer par un changement de culture, il est également vrai que beaucoup de confusion règne encore. Et jusqu’à 54% déclarent que leur entreprise ne dispose pas d’une stratégie claire de transformation numérique des personnes et d’un leadership fort. Un fait qui semble souligné combien il reste à faire sur le front de l’évolution numérique au sein des organisations: il y a encore une image générale de l’immaturité numérique, de la lenteur, de la peur du changement, de l’incapacité à comprendre les priorités et l’innovation. Dans un contexte où la nécessité de redéfinir l’approche du travail et de développer les compétences est clairement perçue, force est de constater qu’il ne suffit pas d’ajouter de nouveaux talents mais il faut impliquer l’ensemble de l’entreprise dans son ensemble pour redéfinir sa démarche culturelle. D’où le besoin exprimé par 59% des interviewés d’un changement en premier lieu pour le personnage clé de la transformation, à savoir la RH, qui doit sortir d’un contexte souvent encore trop marginal et limité aux activités de mise en œuvre opérationnelle, en acquérant une centralité et de nouvelles compétences stratégiques.
Tendances technologiques: l’important est d’évoluer
Pour les personnes interrogées, l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique seront les tendances technologiques les plus pertinentes du futur proche (70%), suivies de l’Internet des objets (45%), de l’utilisation de l’analytique (41%) et du Cloud (30%). Des données qui mettent en évidence une évolution de la vision d’entreprise et l’introduction croissante d’innovations considérées jusqu’à récemment comme révolutionnaires et qui commencent aujourd’hui à être considérées comme des outils de travail normaux. La dimension sociale des nouvelles technologies n’est pas moins importante: les réponses montrent que les médias sociaux d’entreprise, la collaboration sociale et les outils de gamification numérique, ainsi que les plateformes de services RH seront les outils les plus importants pour les trois prochaines années.
Les gens sont les vrais moteurs du changement
S’il est vrai que les tendances et les technologies évoluent rapidement, il est cependant évident que le véritable moteur de la transformation sera l’humain. Il existe différentes visions sur l’approche de la réorganisation que cela nécessite: 43% des Top Managers sont convaincus que des consultants externes sont nécessaires, tandis que la RH a tendance à privilégier la valorisation des ressources internes, les former et développer leurs compétences. Sur ce point, l’évolution des méthodologies de formation est cruciale, qui voient les cours magistraux et l’e-learning de plus en plus dépassé, notamment chez les jeunes, au profit des méthodologies d’Open Innovation, soutenues par 58% des RH. Fort, avec 39% également l’indication de l’utilité d’un contenu inspirant, comme des expériences directes et des ateliers d’application, considérés comme efficaces pour stimuler le changement culturel comme le logiciel sirh . En mettant davantage l’accent sur le type de mise à jour jugé nécessaire en termes de compétences techniques et non-techniques, parmi les 44 premiers % des répondants indiquent que la gestion des médias sociaux est indispensable, ainsi que 43% indiquent l’analyse des données et 34% du contenue commercialisation; des données qui soulignent la prise de conscience de l’importance de la communication et d’une approche axée sur les données. Pour les soft skills, en revanche, la pensée critique, une approche centrée sur l’humain et l’intelligence émotionnelle se démarquent, mais, dans un contexte aussi complexe, pour 58% des RH, la compétence décisive sera de résoudre des problèmes complexes. Un aspect qui nécessite la capacité de travailler en équipe avec une approche agile et centrée sur la personne.
